Name: | Description: | Size: | Format: | |
---|---|---|---|---|
172.06 KB | Adobe PDF |
Authors
Advisor(s)
Abstract(s)
Balzac contait – c o n t – des nouvelles, des romans, pour édifier son grand
œuvre, La Comédie humaine. Il comptait – c o m p t – aussi, alignait les chiffres,
vertigineusement. Dans les histoires qu’il racontait. Dans les lettres qu’il écrivait,
comme en témoigne au mieux la correspondance qu’il échangea pendant dixsept
ans, de 1832 à 1849 avec Madame Hanska, femme du comte, oui du comte
Han – il faut être attentif aux homonymies dit mon ami le philosophe Patrice
Loraux –, avant de devenir à son tour son époux et de mourir six mois après, en
1850. C’est dire qu’il ne comptait pas seulement dans, pour la fiction. Mais
dans, pour la vie, sa vie réelle. Et selon un système marqué par l’obligation des
chiffres, des chiffres attachés à l’argent, l’argent toujours en manque, toujours
désiré, entrevu à l’horizon de ses redoutables entreprises financières, dans le
lointain de son travail, de son amour.
Description
Keywords
Anthropologie littéraire
Citation
Gradiva, 11(2), 97-113
Publisher
ISPA — Instituto Superior de Psicologia de Aplicada