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Authors
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Abstract(s)
Quand l’inconscient passe la frontière du conscient, il n’est plus inconscient;
il devient “consciencialisable”, il n’est donc plus ce qu’il avait été
jusquelà:
il n’est plus luimême.
Comment pourrionsnous
le percevoir à ce
momentlà,
comme quelque chose d’inconscient ou bien même en parler
scientifiquement? Et comment pourrions nous parler de l’inconscient en tant
qu’élément appartenant à la littérature, ou en en tant qu’élément constitutif de
celleci
ou même comme oeuvre littéraire, quand, dans un premier temps, nous
percevons le texte littéraire comme une simple disposition de lettres, et non
comme un être humain, dont nous pourrions expliquer les actes par des motivations
inconscientes? Quel élément traverse la limite de l’inconscient vers le
conscient, puis traverse la frontière entre l’homme et le texte et repasse du texte
à l’homme? Qu’est ce que cela signifiait autrefois, qu’est ce que cela signifie à
l’heure actuelle? Se produitil
vraiment quelque chose? Y atil
vraiment
“quelque chose” qui traverse la frontière menant au texte? Qu’est ce qui nous
donne donc le droit, au nom de la “science”, de formuler des suppositions
psychanalytiques sur l’inconscient d’un texte.
Description
Keywords
Anthropologie littéraire Inconscient
Citation
Gradiva, 12(1), 61-75
Publisher
ISPA - Instituto Superior de Psicologia de Aplicada